Ver de terre et biodiversité

Le ver de terre vit dans la terre. Son utilité ne se démontre plus, ses activités entretiennent et améliorent son milieu.

En creusant des galeries, le ver de terre aère le sol et favorise l’infiltration de l’eau de pluie. Dans un sol très fréquenté par les lombrics l’eau ne ruisselle pas, le réseau des galeries améliore porosité du sol, aide à l’enracinement et l’irrigation naturelle des végétaux.

Les décomposeurs sont constitués par la microflore et la faune du sol. Les organismes invertébrés de la macrofaune, comme les vers de terre et les larves d’insectes, jouent un rôle essentiel dans recyclage de la matière et globalement dans le fonctionnement des sols. Ils décomposent la matière organique et l’incorporent au sol. Le ver de terre est un animal saprophage.

Le ver de terre se déplace de haut en bas dans les galeries. Il emporte en profondeur ce qu’il capture à la surface, comme des débris végétaux. Le ver de terre remonte en surface les substances minérales des profondeurs et les oligo-éléments, ce phénomène est la bioturbation ou mélange des sols.

En conclusion, le ver de terre est l’allié du jardinier. Ses fèces nommées turricules enrichissent la terre et favorisent la pousse des plantes. Le ver est utile. Il consomme des nématodes et des protozoaires qui sont les prédateurs des bactéries. Loin d'être un nuisible, le lombric est un bioindicateur de la bonne santé d'un sol. Sa présence et ses actions s'inscrivent dans la biodiversité du milieu.