L’absence de gel a parfois des conséquences inattendues, la présence de nombreux oiseaux, la floraison précoce de plante et le retard d’hibernation du ver de terre.

Le temps froid de l’hiver incite le lombric à rejoindre sa chambre dans la profondeur du sous-sol. Son corps s’enroule en une pelote pour réduire la surface de sa peau en contact avec l’air. Le ver de terre rentre en léthargie, c’est l’hibernation. Un terrain humide et l’absence de froid maintiennent en éveil ses sens. Le ver de terre vaque à ses occupations favorites, manger et entretenir son réseau de galeries. A la surface, il laisse une trace de son passage : les turricules sont ses déjections naturelles, ils fertilisent le sol.

Le prestataire ou le service communale en charge de l’entretien des terrains constate la dégradation progressive : la surface n’est plus plane, la pelouse glisse, les amas de terre collent davantage aux crampons. En résumé, la pelouse est fragilisée pour la pratique du football.

Quel traitement contre les vers de terre ?

Pour inciter les communes à réduire l’utilisation de pesticides, la législation est plus contraignante avec pour objectifs d’améliorer la qualité de l’eau et de préserver l’environnement et la santé (Plan Ecophyto 2018 de réduction des usages de pesticides 2008-2018). Donc pour protéger l’environnement, il existe des solutions alternatives à l'emploi des pesticides chimiques, elles sont essentiellement mécaniques.

Cette année, la présence massive des vers de terre incitera peut-être certaines villes à renoncer aux terrains en herbe et opter pour une pelouse synthétique sur leur terrain de foot ?