Développée en Europe au Moyen Age, l’héraldique désigne la science du blason et l'étude des armoiries. Héraldique vient du nom "héraut", ce personnage annonçait les chevaliers pendant un tournoi. L'origine des armoiries découle de l'évolution progressive de l'équipement militaire du chevalier à partir du XI ème siècle.

Le casque masquait le visage et empêchait de reconnaître le chevalier. Pour s’identifier pendant les batailles rapprochées, les chevaliers portaient des représentations personnelles et distinctives sur leur bouclier. Le blason identifie des personnes, des lignées, des villes, des corporations, etc.

Les représentations du lombric ou du ver de terre sur des blasons existants sont très rares. Les blogs Héraldie et Noblesse et Art de l'écu collectent ces blasons exceptionnels que nous partageons dans cet article.

Décrire un blason se dit "blasonner", la description énumère tous les éléments et la composition du blason. La lecture des armoiries françaises constituées de plusieurs quartiers armoriés, se fait de gauche à droite et du haut vers le bas. L’héraldique germanique débute par la description des quartiers du milieu, avant de lire les autres de gauche à droite puis du haut vers le bas.

 

Chaque blason est suivi d'un texte résumant : l’origine, la région, la date de création (ou période), un commentaire et/ou la description des armoiries dans le langage héraldique.

Blason de la famille Bajbuza, République des Deux Nations, Pologne-Lithuanie

Famille Bajbuza
République des Deux Nations (Pologne-Lithuanie)
1569-1795

8 familles polonaises utilisaient ce blason : Ambrożewicz, Bajbuza, Baybuza, Benkuski, Hrybunowicz, Kostrowski, Strybunowicz, Woynicz

De gueules à une flèche tombante d'argent entrelacée d'un lombric d'or,
trois champignons aussi d'argent posés en pointe 2 et 1.

 

 

Blason de la Ville de Würmersheim

Ville de Würmersheim
Bade-Wurtemberg (Allemagne)
1553

Die Gemeinde führte schon früh ein eigenes Wappen, das erstmals im Jahr 1553 belegt ist.
Es zeigte auf der (heraldisch) rechten Seite die badische Landesfarben gelb-rot-gelb, auf der linken Seite einen Wurm, war also ein sog.
Sprechendes Wappen, auch wenn der Ortsname "Würmersheim" tatsächlich nicht von einem Wurm,
sondern dem mittelhochdeutschen Namen Werinher (Werner) herrührt.

Traduction : Le village avait ses propres armoiries à une date précoce, documentée pour la première fois en 1553.
Sur le côté droit (héraldique), il portait les couleurs de l'état de Bade jaune-rouge-rouge-jaune, sur le côté gauche un ver.
C'était donc un blason parlant, même si le nom de lieu "Würmersheim" ne vient pas d'un ver,
mais du nom moyen haut allemand Werinher.
Lien vers la source du texte

 

 

Blason de la Ville de Würmersheim

Ville de Grossbotwar dans le Bade-Wurtemberg (Allemagne)

In Gold unter einer liegenden schwarzen Hirschstange ein natürlicher Storch mit einem schwarzen Wurm im Schnabel.
Traduction : En or sous un bois de cerf noir couché, une cigogne naturelle avec un ver noir dans son bec.
Lien vers la source du texte

 

 

Blason de Würm, Quartier de la ville de Geilenkirchen

Blason de Würm, Quartier de la ville de Geilenkirchen

Quartier de Würm de la ville de Geilenkirchen
Rhénanie du Nord-Westphalie (Allemagne)

The upper part of the arms shows the lion of the Counts of Jülich, the lower part shows the river Würm and two canting worms.
Traduction : La partie supérieure des armoiries montre le lion des comtes de Jülich, la partie inférieure montre la rivière Würm et deux vers entrelacés.
Lien vers la source du texte

 

La visite des blogs Héraldie et Noblesse et Art de l'écu s'impose pour découvrir la richesse de ce patrimoine.
Je remercie Marc Sinniger pour le partage de ses sources.